MARINE
Comme une flotte de haut bord
L’immense escadre des nuages
Se balance aux souffles du nord
En quête d’impossible rivages
Le goéland, vivant nuage,
Salue du haut des altitudes
Les courlis dont la multitude
Poursuit ses éternels voyages
Devant la tempête qui gronde
Des barques le mouvant essaim
Cherchant un refuge certain
Revient de tous les points de l’onde
Souvent sur la mer de mes rêves,
Mirent à la voile les espoirs
Hélas jamais plus les soirs
Ne les virent aborder la grève
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H. E. BUREL
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