AUTOMNE
La ronde des feuilles
Pleure sur quels deuils
Hélas
Sur ceux des jours vains
Qu’emporte le destin
Là-bas
Somptueux décors
Tout de sang et d’ors
Mêlés
Quel beau prolongement
A l’éblouissant
Eté
Parcs solitaires
Comme des cimetières
Sans fins
Vos grands étangs noirs
Semblent des miroirs
Eteints
Cloches désolées
Cors attristés
Vos glas
De bonheurs anciens
Sonnent-ils de miens
Trépas
La ronde des feuilles
Pleure sur quels deuil
Hélas
Sur ceux des jours vains
Qu’emporte le destin
Là-bas
H. E. BUREL